Les pièces présentées aux Baux-de-Provence sont une sorte d’archéologie du projet.

Les premiers pots réalisés “à la corde” se sont avérés trop fragiles au niveau du col pour être empilés. Un deuxième essai avec une forme proche du “tabouret diabolo” à finalement fait son chemin.

Cette accumulation des traces de l’histoire du projet font écho en ce lieu à celles d’un riche passé architectural.

Créer une verticalité, quelque chose qui croit, se déploie vers le haut, est une invitation à la vie et à la nature qui vient coloniser l’ensemble.

Xavier Tétrel se consacre aux arts céramiques depuis 2016. Pour ses qualités plastiques, les hasards du feu, la beauté des émaux, mais également parce que le travail de la terre est un chemin qui transforme autant que l’artiste transforme la matière.

Très fortement influencé par l’étude de la morphogénèse, Xavier Tétrel s’intéresse à l’origine des formes de la nature et aux principes qui les gouvernent.