Philippe Pastor – Comment va le monde ?

1er juin au 30 septembre

Esplanade Charles de Gaulle, Jardin du Prince Rainier III de Monaco, Hôtel de la Tour de Brau

Au cœur du village des Baux-de-Provence, l’exposition Comment va le Monde ? propose une sélection d’œuvres emblématiques, des sculptures les Arbres Brûlés, en passant par les peintures grand format Bleu Monochrome et Avec le Temps.

Cette nouvelle exposition de l’artiste monégasque, vient aussi célébrer les liens qui unissent Les Baux-de-Provence et la Principauté de Monaco.

Comment va le Monde ? retentit comme un avertissement face aux blessures d’une nature meurtrie et empoisonnée.

Si l’exposition interpelle la responsabilité de l’Homme, c’est avant tout une évocation sensible du cycle du vivant, où les œuvres de Philippe Pastor expriment toute la fragilité, mais aussi la beauté, la complexité et la résilience de la nature, essentielle à l’équilibre de notre planète.

Elle vient aujourd’hui souligner plus que jamais l’interdépendance du monde du vivant, dont les événements actuels devraient renforcer la prise de conscience.

Les arbres brûlées

Cette série de sculptures élaborées à partir de troncs noirs calcinés, voit le jour en 2003 à la suite d’importants incendies dans le Massif des Maures où se trouvaient les ateliers de Philippe Pastor.

Destinées à sensibiliser le public aux incendies de forêts, les sculptures deviennent de véritables symboles de la lutte contre la déforestation, notamment dans le cadre de la campagne
mondiale « Plantons pour la Planète », organisée par l’UNEP.

Les sculptures les « Arbres Brûlés » révèlent des silhouettes majestueuses, les troncs noirs ont
été ramenés à la vie pour retrouver toute leur grandeur et leur noblesse d’origine en nous rappelant notre incivilité à leur égard.

Bleu monochrome

Des œuvres de la série « Bleu Monochrome » sont présentées au sein de l’exposition.

Créées à partir de pigments naturels dénichés dans de petits villages du Mont Atlas au Maroc et d’un bleu particulièrement intense, ces peintures évoquent la mer et dénoncent la pollution des fonds marins.

À travers des surfaces monochromes, traitées strates par strates et souvent nourries de multiples végétaux glanés dans le paysage méditerranéen, l’artiste invoque les étendues infinies des océans.

Ces matériaux qui animent la surface de la toile nous rappellent le cycle des saisons tout autant que le caractère éphémère de la vie.

Avec le temps et La fin du monde

En dialogue avec les peintures monochromes sont présentées des œuvres abstraites beaucoup
plus lyriques de la série « Avec le Temps ».

L’artiste convoque ici la force et la puissance des éléments naturels pour aborder le thème du changement climatique, ainsi que les phénomènes d’ouragans, de tornades et tsunamis qui se multiplient autour du globe.

La matière se déploie en flux et reflux d’éléments qui circulent et s’entrechoquent sur la toile.

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